vendredi 23 avril 2010

Freirina, petit village du sud du desert de l'Atacama

Nous voilà arrivés à Freirina, après un voyage éreintant de 10 heures dans une petite camionnette bourrée de matériel scolaire. Un grand merci à notre chauffeur Rodrigo, qui a tenu bon pendant tout le trajet, alors que nous nous laissions parfois aller à dormir, la tete appuyée contre la vitre.

Apres une nuit dans une petite pension de Vallenar, la "grande" ville proche de Freirina, nous arrivons le matin aux écoles du village. Après avoir déposé le matériel pédagogique et avant une réunion avec tous les professeurs pour coordiner le travail avec leurs élèves, nous filons avec Vicente et Ricardo vers le port tout proche de Huasco, pour y déguster de succulentes empanadas de fruits de mer.

Nous aurons aussi la surprise de découvrir toute une armée de pélicans, et meme quelques loups de mer, a l'affut des restes de poissons abandonnés par les pecheurs du coin.











Avant de retourner à l'ecole, nous faisons également un petit saut en voiture vers une des nombreuses plages du coin, histoire d'admirer, le temps de quelques minutes, les splendeurs de l'Ocean Pacifique.






Freirina est une jolie petite ville d'environ 7000 habitants. Elle possède 3 monuments nationaux: l'église et les arcades de la municipalité, sur la place centrale, et les torres de labrar, appartenant à une usine de fonte des métaux du temps du glorieux passé industriel de Freirina.





Si il n'y a pas grand chose à faire le soir à Freirina, mis a part epuiser la DVDtheque de Fernando, le directeur de l'ecole Alejandro Huerta qui a la gentillesse de nous heberger, ou s'entrainer a creer des statues de pomme (Steve excelle particulièrement dans cet exercice), le week end nous permet de partir à la découverte des charmes de la région.



Le directeur et les professeurs se pressent pour nous emmener en excursion sur les plus belles plages du coin ou dans la campagne, à la découverte des quelques fermes qui luttent contre le climat désertique qui règne ici.

Le samedi, nous partons avec Carolina et Cecilia, deux soeurs et professeurs à l'ecole Alejandro Huerta. Elles nous emmènent à la découverte de la Playa Blanca. Ici le sable est d'une finesse et d'une blancheur incroyable. L'eau est elle aussi limpide, et malgré sa fraicheur, nous ne resisterons pas a l'envie d'aller piquer une tete: ce n'est pas tous les jours que l'on peut se baigner dans le Pacifique.





De l'autre cote de la route qui longe le littoral, se dressent d'impressionantes collines désertiques: ici il ne pleut pas souvent, et cela se sent dans le paysage...


Dans la voiture on s'eclate, surtout Steve...

Apres nous etre fait un peu dorer au soleil, Carolina et Cecilia nous emmenent dans une petite maison que possede leur famille, avec vue sur la cote: on peut imaginer pire endroit pour assister au coucher du soleil puis admirer les etoiles.






Le dimanche, c'est au tour de Fernando, le directeur de l'ecole de jouer les chauffeurs. Nous partons en compagnie de sa compagne et de ses deux fils pour un après-midi qui s'avèrera fort intéressant.



Bastian, le petit dernier de la famille de Fernando

Nous repassons tout d'abord par le port de Huasco, pour déguster une empanada de fruits de mer. Le temps est superbe, et nous retrouvons avec plaisir nos amis pélicans.










Il nous emmène ensuite faire un tour dans le campo, la campagne de Freirina où quelques courageux fermiers luttant contre les rudesses du climat désertique: figuiers, chèvres... on fait avec les moyens du bord.


Un bébé puma: empaillé je vous rassure...


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Les paysages sont en tout cas superbes, et un peu angoissants: on n'a vraiment pas envie de se retrouver perdu ici, sans eau, suite à une panne d'essence.


Fernando et son fusil à plombs...

Voilà ce qui arrive quand on a le malheur de crever au milieu du désert...



Les maisons du campo, comfort minimal...


Et soudain, la lune se leva sur le désert.




Malgré la sécheresse qui y règne, cette partie du désert de l'Atacama est le théâtre, tous les 4 à 5 ans, d'un incroyable spectacle. Lorsqu'arrive la pluie, le désert se couvre en quelques jours d'un immense parterre de fleurs. Celles-ci resteront jusqu'à la fin du printemps, avant de disparaître. Mais leurs graines attendront elles patiemment, enfouies sous la terre pendant plusieurs années, qu'arrive la prochaine pluie.



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