A peine remis de nos émotions à San Pedro de Atacama, il est temps d'entamer la descente finale vers Santiago. Le compte à rebours est déclenché, il nous reste désormais moins d'une semaine avant de nous poser à Roissy, le mardi 11 mai.
Nous nous arrêtons à La Serena, ville chic de 100 000 habitants, à 16 heures de route de San Pedro et 7 heures de Santiago, réputée pour ses plages, ses églises et le charme de son architecture. Beaucoup moins de choses à faire qu'à San Pedro, et nous occupons une bonne partie de nos journées à nous occuper des dernières choses à régler sur internet avant de rentrer.
Mais, surtout lorsque le soleil se décide à briller, nous apprécions les promenades dans les rues de la ville, toujours très animées.
Nous irons aussi admirer le phare de la ville, et l'océan Pacifique, qui déploie ses charmes sur une longue plage de 7 km.
Nous visiterons également le port de pêche artisanale de Coquimbo, le parent pauvre de la Serena. Si cette dernière est une ville plutôt chic, on sent à Coquimbo une grande pauvreté, surtout avec les habitations montant en flèche vers le sommet des collines.
La raison principale de notre venue à Serena est cependant la visite de l'observatoire de Mamalluca. La région de la Serena est idéale pour l'observation astonomique, et de nombreux observatoires ont été construits ici. Cependant, les plus grands d'entre eux ne sont ouverts aux touristes que le jour. La nuit, seul les astronaumes peuvent y rentrer pour effectuer leurs observations. Et la place est chère: près de 10 000 euros de l'heure...
A Mamalluca, obseravatoire fondé en 1998, tout le monde peut venir admirer les planètes, les étoiles et les constellations, guidés par des passionés d'astronomie.
La visite commence par une petite projection, où l'on nous fait réviser les leçons sur le système solaire, les galaxies, les nébuleuses et les super novas. Nous apprendrons notamment que la plus grosse étoile jamais observée, My Cephey, une super géante jaune, mesure plus de 3 milliards de km carrés de diamètre, soit la taille de notre système solaire. Ou encore que l'univers compte 300 milliards de galaxie, chacune d'entre elles comptant entre 100 et 200 milliards d'étoiles: sommes nous vraiment seuls dans ce monde où les chiffres font tourner la tête?
Puis nous passons à la partie pratique. Outre une révision des constellations (ou plutôt une découverte car nous sommes ici dans l'hémisphère sud), nous aurons aussi la chance d'observer, grâce à deux télescopes optiques de 30 et 40 cm de diamètre: Saturne et ses anneaux (elle en a plus de 1000), la nébuleuse de la tarentule, l'étoile Syrius, bleue et très brillante car très jeune et très chaude, ou encore le cumulus Omega Centauri, contenant entre 5000 et 10 000 millions d'étoiles.
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