La culture Tiwanaku apparaît aux alentours de 500 avant JC, sous formes d'un ensemble de tribus nomades. A partir du début de l'ère chrétienne, la culture Tiwanaku se sédentarise, et commencent à apparaître d'importants centres urbains. La période 700-1200 ap JC marque l'expansion de l'empire Tiwanaku, qui sétendra à son apogée, après la fusion avec l'empire Wari, sur l'essentiel du Pérou et de la Bolivie actuels et une petite partie de l'Argentine et du Chili.
Comme beaucoup d'autres civilisations pré colombiennes, les Tiwanaku étaient des as de la poterie, pratiquaient la déformation crânienne pour différencier les classes sociales, et étaient capable de réaliser des opérations chirurgicales de haut niveau.
Moins impressionante que la visite des ruines Incas découvertes dans la région de Cuzco, la découverte de Tiwanaku n'en est pas pour autant inintéressante, loin de là...
Après un passage dans un musée relatant l'histoire de la civilisation Tiwanaku et des cultures l'ayant précédé, la visite commence par la pyramide Akapana, ou du moins ce qu'il en reste après le pillage des pierres la constituant, utilisées pour construire les églises et autres bâtiments de la région. Ces pierres avaient été amenées depuis la région du lac Titikaka, transportées sur les fameuses barques en totora.

Au sommet de la pyramide était érigée une gigantesque croix andine ou chakana, au milieu de laquelle se dressait un observatoire. Il ne reste plus aujourd'hui qu'un grand cratère et les traces de deux extrémités de la croix.
La croix andine ou Chakana: les trois grades représentent les trois mondes et le trou au centre la ville de Cuzco, nombril du monde et capitale de l'empire Inca.

Près de la Chakana avaient également été construits des temples, dotés d'un double mur séparé d'une couche de terre, à des fins d'isolation thermique: pas bêtes ces Tiwanakus.

Au pied de la pyramide se dressent deux temples. Le plus grand appelé Kalasasaya et un temple semi-souterrain, de taille plus modeste. On retrouve ici la symbolique des trois mondes, chère à la majorité des civilisations pré colombiennes: la pyramide symbolise le monde céleste, le temple Kalasasaya le monde terrestre, et le temple semi-souterrain le monde du dessous.
Une autre caractéristique de la civilisation Tiwanaku est l'érection de totems, les bras répliés sur la poitrine, semblables à ceux rencontrés chez certaines civilisations polynésiennes. Le premier de ces totems peut être observé au milieu du temple semi-souterrain, entouré de centaines de têtes d'hommes, de femmes, de pumas ou de poissons, taillés dans les murs du temple.



Le clou de la visite reste cependant l'entrée dans le temple Kalasasaya. On en admire l'entrée principale et l'alignement parfait avec le totem située derrière elle, la porte du soleil, taillée dans un seul bloc de pierre de 10 tonnes, et deux superbes et imposantes statues.



Sur l'épaule de l'une d'entre elles est gravée une croix chrétienne et un triangle symbole de la Sainte Trinité, tentative d'exorcisation de cette statue païenne.


La porte du soleil. Y est gravée une représentation du dieu Soleil Inti, entourée de 52 figures d'hommes volants et d'hommes condors. Elles symbolisent les 52 semaines de l'année, 4 d'entre elles se différenciant pour représenter les deux équinoxes et les deux solstices.
Ces pierres montrent la technique de construction des Tiwanakus: on coule du métal dans les orifices prévues à cet effet dans les deux blocs de pierre voisin, on attend qu'il se solidifie, et le tour est joué...
La visite s'achève par le passage dans un dernier musée, où se dresse la statue la plus célèbre du site, Bennett, représentation de la Pachamama, déesse de la Terre. Elle était extrêmement importante pour la culture Tiwanaku, car ils la croyaient à l'origine de tout: les êtres vivants, les végétaux, les minéraux, la technologie... il convenait donc de lui offrir régulièrement des sacrifices, en général des vigognes, sorte de lama sauvage...
Puis vient l'effondrement de l'Empire, plus de 200 ans avant l'arrivée des Incas, peut-être dû à un important changement climatique.
Comme beaucoup d'autres civilisations pré colombiennes, les Tiwanaku étaient des as de la poterie, pratiquaient la déformation crânienne pour différencier les classes sociales, et étaient capable de réaliser des opérations chirurgicales de haut niveau.
Moins impressionante que la visite des ruines Incas découvertes dans la région de Cuzco, la découverte de Tiwanaku n'en est pas pour autant inintéressante, loin de là...
Après un passage dans un musée relatant l'histoire de la civilisation Tiwanaku et des cultures l'ayant précédé, la visite commence par la pyramide Akapana, ou du moins ce qu'il en reste après le pillage des pierres la constituant, utilisées pour construire les églises et autres bâtiments de la région. Ces pierres avaient été amenées depuis la région du lac Titikaka, transportées sur les fameuses barques en totora.
Au sommet de la pyramide était érigée une gigantesque croix andine ou chakana, au milieu de laquelle se dressait un observatoire. Il ne reste plus aujourd'hui qu'un grand cratère et les traces de deux extrémités de la croix.

Près de la Chakana avaient également été construits des temples, dotés d'un double mur séparé d'une couche de terre, à des fins d'isolation thermique: pas bêtes ces Tiwanakus.
Au pied de la pyramide se dressent deux temples. Le plus grand appelé Kalasasaya et un temple semi-souterrain, de taille plus modeste. On retrouve ici la symbolique des trois mondes, chère à la majorité des civilisations pré colombiennes: la pyramide symbolise le monde céleste, le temple Kalasasaya le monde terrestre, et le temple semi-souterrain le monde du dessous.
Une autre caractéristique de la civilisation Tiwanaku est l'érection de totems, les bras répliés sur la poitrine, semblables à ceux rencontrés chez certaines civilisations polynésiennes. Le premier de ces totems peut être observé au milieu du temple semi-souterrain, entouré de centaines de têtes d'hommes, de femmes, de pumas ou de poissons, taillés dans les murs du temple.
Le clou de la visite reste cependant l'entrée dans le temple Kalasasaya. On en admire l'entrée principale et l'alignement parfait avec le totem située derrière elle, la porte du soleil, taillée dans un seul bloc de pierre de 10 tonnes, et deux superbes et imposantes statues.
Sur l'épaule de l'une d'entre elles est gravée une croix chrétienne et un triangle symbole de la Sainte Trinité, tentative d'exorcisation de cette statue païenne.
La porte du soleil. Y est gravée une représentation du dieu Soleil Inti, entourée de 52 figures d'hommes volants et d'hommes condors. Elles symbolisent les 52 semaines de l'année, 4 d'entre elles se différenciant pour représenter les deux équinoxes et les deux solstices.
La visite s'achève par le passage dans un dernier musée, où se dresse la statue la plus célèbre du site, Bennett, représentation de la Pachamama, déesse de la Terre. Elle était extrêmement importante pour la culture Tiwanaku, car ils la croyaient à l'origine de tout: les êtres vivants, les végétaux, les minéraux, la technologie... il convenait donc de lui offrir régulièrement des sacrifices, en général des vigognes, sorte de lama sauvage...
un endroit complètement dingue que même une visite en long et en large arrive pas a donner une bonne compréhension. et encore on a pas tout vu...
RépondreSupprimerquelle chance d'y être allé