Les quelques 25 kilos de vêtements et de dessins (il y en a beaucoup, la preuve en image un peu plus bas...) laissés chez Joaquin et après une bonne nuit de sommeil, l'envie de partir à la découverte de Santiago était déjà beaucoup plus forte que la veille.
La visite de la ville fut cependant reportée à l'après midi, puisque j'avais rendez-vous à 10 heures à la Cisterma, un quartier Sud de Santiago, avec l'équipe de Crecer Educa.
Cette association travaille depuis 22 ans dans le domaine de l'education, pour améliorer le quotidien des enfants et permettre un contact entre les écoliers des différentes régions du pays. Grâce à l'aide de Crecer Educa, nous passerons, à la fin du mois d'avril, deux semaines dans deux écoles de Freirina, un petit village du désert d'Atacama dans le nord du pays. Cette visite était l'occasion de rencontrer enfin des gens avec qui nous échangeons par mail depuis des mois, de se mettre d'accord sur les dates exactes de notre séjour à Freirina et sur la préparation et le déroulement du travail avec les quelques 750 enfants d'Atacama. J´ai donc laissé à l'équipe de Crecer Educa 350 dessins d'enfants français, qui serviront pour l'échange en avril. C'est toujours ça de moins à porter dans le sac à dos pendant 5 mois...
Les quelques heures passées à la Cisterna m'ont permis de rencontrer des gens formidables, passionés par l'action qu'ils mènent en faveur des enfants chiliens. J'ai déjà oublié le prénom de certains membre de l'équipe, mais je retiens leur gentillesse et leur enthousiasme, et j'ai déjà hâte de les retrouver en avril. Juste un petit mot sur Juan Vicente, le directeur de Crecer Educa, avec qui j'échange depuis plusieurs mois. Il ne parle pas de projets ou d'objectifs, il parle de notre rêve (su sueño en espagnol)... une terminologie plus humaine vous ne trouvez pas?
Mais trève ce longs discours, passons à la visite de Santiago en images. Seules quelques heures, entre 15 et 20 heures, passées à déambuler dans les rues de la ville, c'est trop peu pour tout voir bien sûr, mais voici quelques échantillons.
Le cerro Santa Lucia, une colline où se retrouvent les amoureux de Santiago, pas toujours pour les embrassades les plus chastes, Joaquin l'a baptisé "el motel de la ciudad"... enfin à quatre heures de l'après midi, c'est plutôt romantique.
En haut de la colline, la vue sur la ville et les sommets enneigés de la cordillère des Andes est superbe. On y a l'impression d'être encerclé par les montagnes, sans possibilité de s'échapper...
L'après midi fut assi l'occasion pour une visite (là encore trop brève) du musée des arts précolombiens, rassemblant des statuettes, céramiques et autres traces laissées par les diff'erentes civilisations ayant peuplé l'Amérique du Sud et l'Amérique Centrale... Ceux (enfin surtout celle ;-) ) qui ont visité avec moi des musées ethnologiques connaissent mon goût prononcé pour les statuettes et figurines en tout genre...
Le musée abrite également les momies Chinchorro, les plus anciennes de l'histoire de l'Humanité, 2000 ans avant les Egyptiens...


Un petit tour par Bellavista, le quartier bohême de Santiago où aiment à se retrouver les jeunes (et les moins jeunes) pour sortir le soir.

Malheureusement, je devrai me contenter de la vue depuis le cerro Santa Lucia, le parc du cerro Santo Cristobal, la plus haute colline de Santiago, et le funiculaire menant à son sommet étant fermés. Les employés municipaux protestent contre la dégradation de leur conditions de travail: la crise fait aussi des dégâts ici...

Et puis avant de vous dire à la prochaine, une petite dernière photo, juste pour la route. Un pont au-dessus de la Panaméricaine, une grande autoroute allant du nord du Mexique jusqu'à la Terre de feu, au sud de l'Argentine.

C'est cette route que j'emprunterai pour aller à Lima. Durée du voyage en bus: 54 heures. Précédent record (les participants au mémorable WEC de l'ENSTA à Budapest apprécieront) pulvérisé... Les prochaines nouvelles vous parviendront donc probablement une fois arrivé au Pérou.
A très bientôt,
Guillaume
Un petit tour par Bellavista, le quartier bohême de Santiago où aiment à se retrouver les jeunes (et les moins jeunes) pour sortir le soir.
Malheureusement, je devrai me contenter de la vue depuis le cerro Santa Lucia, le parc du cerro Santo Cristobal, la plus haute colline de Santiago, et le funiculaire menant à son sommet étant fermés. Les employés municipaux protestent contre la dégradation de leur conditions de travail: la crise fait aussi des dégâts ici...
Et puis avant de vous dire à la prochaine, une petite dernière photo, juste pour la route. Un pont au-dessus de la Panaméricaine, une grande autoroute allant du nord du Mexique jusqu'à la Terre de feu, au sud de l'Argentine.
C'est cette route que j'emprunterai pour aller à Lima. Durée du voyage en bus: 54 heures. Précédent record (les participants au mémorable WEC de l'ENSTA à Budapest apprécieront) pulvérisé... Les prochaines nouvelles vous parviendront donc probablement une fois arrivé au Pérou.
A très bientôt,
Guillaume
wow! super intéressant, ton blog: Santiago, son architecture, son histoire, ses musées, ses quartiers... merci de nous faire rêver autant... et bon courage pour le voyage au Pérou!
RépondreSupprimeroui, ça donne envie de repartir en Amérique du Sud :) (même si c'est le nord qui m'attend...!) bon courage pour le voyage en bus mais en général c'est assez confortable (pour avoir traversé l'Argentine dans ces conditions), je pense que le plus dur sera de meubler ton temps... continue à nous tenir au courant et profite bien des paysages !
RépondreSupprimerHola Guillaume et Steve,
RépondreSupprimerJe suis papá Gil,le papa de los gorrioncitos,de
l'orphenage casa hogar los gorriones à Ayacucho
Pérou.
Merci de me donner l'adresse de ton blog,main-tenant je peux vous suivre ds ton périple.
Pour ceux qui veulent ns connaitre mieux :
www.casahogarlosgorriones.org
Et mi décembre on se rencontre,on fait part de ton beau projet.
C'est bien de réaliser ces rêves(autrement pourquoi rêver?¿?)...casa hogar Los Gorriones était mon plus haut rêve.
Merci de ns laisser suivre,de voyager par ton blog...ça fait du bien.
Gran beso de todos/as,nos vemos,
papá Gil y los gorrioncitos
Incroyable aventurier aux milles ruses, tu as enfin découvert le célèbrissime fétiche à l' oreille cassée.
RépondreSupprimerArmes toi de courage pour ces savoureuses 50h de bus, cela ne fait après tout que 180000 secondes...
ciao big brother
ps: j' avais raison de me méfier à l' aéroport car après que tu aies dépassé le portique de sécurité, l' homme au charriot a littéralement dévorer deux pauvres agents de sécurité qui patrouillaient à proximité.
Ne passez quand même pas trop de temps sur les deux blogs ! Eclatez-vous ! Pensez aussi à vous et profitez au maximum de ce pays qui a l'air passionnant !
RépondreSupprimerPascal Baillet
J'aime beaucoup le côté "visite guidée".
RépondreSupprimercela semble une ville à visiter!